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Formule 1 : FIA vs Briatore: le jugement mis en délibéré au 5 janvier 2010
FIA vs Briatore: le jugement mis en délibéré au 5 janvier 2010 |
Le 24/11/2009 à 17:57 |
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L'ancien directeur de l'écurie Renault F1, Flavio Briatore, radié à vie de toute activité dans le sport automobile pour son implication dans l'affaire du «Crashgate», a demandé mardi devant le TGI de Paris un million d'euros de dommages et intérêts à la Fédération internationale de l'automobile (FIA).L'ancien directeur technique de l'écurie Renault, Pat Symonds, suspendu de toute activité liée au sport automobile pour cinq ans, a, lui, réclamé 500.000 euros.
Flavio Briatore et Pat Symonds ont également demandé l'annulation des décisions prises par la FIA. Le jugement a été mis en délibéré au 5 janvier 2010. Le Conseil mondial de la FIA, réuni le 24 septembre, avait exclu à vie Flavio Briatore de toute compétition automobile pour avoir fomenté l'accident volontaire de Piquet Jr. au GP de Singapour 2008.
La requête déposée par Flavio Briatore a par ailleurs donné lieu à un débat technique sur le pouvoir discrétionnaire de la FIA devant le tribunal. "Nelson Piquet Jr a sans doute voulu faire l'intéressant", en envoyant sa voiture dans les décors, a ironisé Me Jean-François Prat, l'avocat de la FIA. "Il a accepté de le faire car il souhaitait voir son contrat de pilote renouvelé la saison suivante et c'était justement Flavio Briatore qui était en charge de ces questions", a-t-il ajouté.
La responsabilité de l'Italien est donc "évidente", a poursuivi l'avocat, rappelant que le Conseil mondial de la FIA avait pris deux décisions de son ressort dans cette affaire. "D'une part, une disciplinaire à l'encontre de Renault (ndlr: condamnée à une exclusion de la F1 avec sursis) et d'autre part, une administrative à l'encontre des deux hommes", non membres de la Fédération. Dans ce dernier cas, il s'est agi d'une "décision discrétionnaire d'un pouvoir exécutif", a soutenu Me Prat.
"Mon client conteste vigoureusement et totalement avoir été au courant d'une telle conspiration", a déclaré en préambule Me Philippe Ouakrat, qui défendait les intérêts de Flavio Briatore. "La FIA doit retirer sa décision, qu'elle ne qualifie jamais d'ailleurs, car il s'agit d'un ordre illégal, à la fois dans ses résultats et dans son mode d'élaboration", a-t-il poursuivi.
"Ce trouble manifestement illicite s'apparente à une voie de fait", a-t-il ajouté. Me Ouakrat a estimé que "juger de la culpabilité d'un tiers" ne relevait pas de la compétence de la FIA. "Il s'agit d'un coup de force" contre mon client, a-t-il dit.
Niant tout "abus" de la Fédération internationale de l'automobile, Me Prat a estimé "que ce sont pleinement les pouvoirs de la FIA que de s'assurer que les compétitions dont elle est responsable remplissent les normes de sécurité». Quant aux demandes de dommages et intérêts, Me Prat a estimé qu'il «n'était pas possible de caractériser une faute de la FIA".
Source: AP
Information rédigée par : Fabien
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